Quand tu apprends que tu vas devenir parent, tu penses naïvement que les grandes décisions seront : choisir un prénom, trouver la bonne couleur pour la chambre, et savoir si le doudou sera un lapin ou un ours. En réalité, très vite, une autre question prend toute la place : quelle poussette choisir ?
Et là, attention : c’est un univers parallèle. Des forums entiers, des vidéos YouTube où des gens plient et déplient des poussettes avec autant de sérieux qu’un pilote de F1 qui change ses pneus, et des comparatifs plus détaillés que des fiches techniques de voitures.
Nous avons plongé dedans, nous avons comparé, nous avons hésité. Et finalement, nous avons choisi la Joolz Aer². Voici pourquoi.
Nos critères de départ : pas de “monster truck”
Commençons par éliminer ce qu’on ne voulait absolument pas. On nous a très vite parlé de poussettes dites “robustes”, “polyvalentes”, voire “tout-terrain”. En clair : de gros modèles, solides certes, mais qui prennent la moitié de ton appartement.
Le genre de poussette qu’on surnomme affectueusement le monster truck des bébés. Elles sont parfaites si tu habites à la campagne et que tu comptes affronter les chemins de forêt tous les jours. Mais pour une vie citadine, avec des trottoirs étroits, des ascenseurs minuscules et un coffre de voiture qui fait déjà son possible… non merci.
Nous avions besoin d’un modèle :
- compact, pour passer partout,
- léger, pour ne pas finir avec une séance de kiné chaque semaine,
- pratique, pour être plié/déplié en quelques secondes,
- et surtout compatible avion, parce que oui, on rêve déjà de partir en voyage avec bébé.
Plongée dans le monde des poussettes
Une fois les critères posés, nous avons commencé la recherche. Et là, c’est devenu un vrai feuilleton.
Les comparatifs en ligne
Chaque site te sort des tops 10, avec des avis passionnés. “La Yoyo est la star des parents citadins !”, “La Cybex Libelle est la plus compacte du marché !”, “La Bugaboo Butterfly, le nouveau standard !”. Et toi, tu te retrouves à comparer des paniers de rangement comme si tu choisissais une cuisine équipée.
Les discussions avec les autres parents
Autre étape incontournable : interroger ton entourage. Chacun défend sa poussette comme une équipe de foot :
- “Nous, on est team Yoyo, la Rolls des citadins.”
- “Cybex, c’est le must, tu peux presque aller en randonnée avec.”
- “Franchement, la Bugaboo, c’est le futur.”
Et toi, tu notes, tu doutes, et tu commences à rêver de poussettes la nuit.
La rencontre avec la Joolz Aer²
Puis un jour, tu tombes sur la Joolz Aer². Et là, tout s’éclaire.
Déjà, le nom. Aer, ça sonne léger, aérien, pratique. Et le “²” donne l’impression d’être une version améliorée, un peu comme quand tu passes à la deuxième génération d’un smartphone. C’est d’ailleurs un modèle de 2025.
Ce qui nous a séduits tout de suite
- Le poids : 6 kg. Autrement dit, plus léger que le sac à langer.
- Le pliage : une seule main suffit. Pas besoin d’équilibre de ninja ni d’un deuxième parent pour aider.
- Le design : sobre, élégant, un peu chic. Une poussette qui a de l’allure, sans faire “tank de compétition”.
- L’homologation avion : la promesse de pouvoir la garder jusqu’à la porte d’embarquement et la ranger dans les compartiments cabine.
Nos (faux) crash tests avant l’arrivée de bébé
Le bébé n’étant pas encore arrivé, nous n’avons pas encore pu tester la poussette avec le vrai passager. Mais ça ne nous a pas empêchés d’imaginer. Voici nos crash tests fictifs, version parent impatient.
Test du pliage dans le salon
Contexte : un soir, nous avons décidé de tester le pliage. Verdict ? En une seule main, clic, clac, terminé. Pas de jurons, pas de mode d’emploi. Et la poussette tient debout toute seule. On a applaudi. Oui, on en est là.
Test du transport dans le coffre
Nous avons glissé la poussette dans la voiture. Miracle : il restait encore de la place pour les courses et le sac de sport. On a même pu fermer le coffre sans devoir s’asseoir dessus. Victoire.
Test du style
On l’a sortie dans la rue (vide). Conclusion : même sans bébé dedans, elle a de l’allure. Les voisins ont peut-être trouvé ça bizarre, mais on assume.
Ce que nous attendons vraiment
Bien sûr, tous ces tests sont théoriques. Le vrai crash test commencera le jour où bébé sera installé dedans.
- Est-ce qu’il va s’endormir facilement ?
- Est-ce que les pavés ne vont pas le secouer trop fort ?
- Est-ce que le panier suffira pour transporter le doudou, les courses et un petit bout de notre dignité ?
Toutes ces questions restent ouvertes. Mais une chose est sûre : nous avons trouvé la poussette qui correspond à notre style de vie.
Pourquoi pas une autre ?
On pourrait nous demander : pourquoi pas la Yoyo, la Bugaboo ou la Cybex ?
- Parce que la Yoyo², très bien par ailleurs, nous semblait un peu moins confortable côté assise.
- Parce que la Bugaboo Butterfly, plus grande, aurait pris plus de place.
- Parce que la Cybex Libelle, ultra compacte, n’était pas disponible en bleu marine.
La Joolz Aer² nous a semblé être le bon équilibre : légère, maniable, confortable, jolie.
Les petits défauts qu’on accepte
Soyons honnêtes : aucune poussette n’est parfaite. La Joolz Aer² a quelques limites.
- Le panier n’est pas immense. On pourra y mettre un sac à langer, quelques petites courses, mais pas un pack de lait.
- Les roues ne sont pas celles d’un tout-terrain. En ville, c’est parfait, mais pour les chemins caillouteux, mieux vaut un autre modèle.
- Le prix est dans le haut du panier. Mais pour un objet qu’on va utiliser tous les jours pendant des années, on a choisi d’investir.
Conclusion (provisoire)
Pourquoi avons-nous choisi la Joolz Aer² ? Parce qu’elle répond à ce que nous cherchions : une poussette compacte, légère, design, facile à plier et prête à voyager. Elle n’est pas parfaite, mais elle nous semble être le meilleur compromis pour notre vie citadine et nos envies de voyages.
Pour l’instant, c’est un choix de parents qui anticipent. Nous l’avons adoptée sans encore l’avoir testée avec notre petit passager.
👉 Le vrai crash test viendra bientôt. Quand bébé sera là, nous pourrons enfin dire si la Joolz Aer² est aussi confortable pour lui qu’elle l’est pour nous. Affaire à suivre…